Dernier ajout : 10 juin 2020.
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Diagramme de chromaticité du système colorimétrique CIE XYZ (1931). Les couleurs sont indicatives, les écrans informatiques ne peuvent représenter qu’une partie des couleurs visibles.
Un gamut typique d’écran cathodique. Le fer à cheval en gris représente toute la gamme des chrominances possibles. Le triangle coloré représente, dans un diagramme de chromaticité, le gamut correspondant à un certain type d’écran d’ordinateur qui ne couvre pas la totalité de l’espace colorimétrique. Les sommets de ce triangle sont (pour cet écran) les couleurs primaires additives, c’est-à-dire les trois couleurs que peut afficher un pixel donné.
Synthèse additive = synthèse des couleurs "lumière" avec comme couleurs primaires le rouge, le vert et le bleu, la "somme" des trois donnant le blanc (et comme couleurs secondaires le cyan, le magenta et le jaune.
Synthèse soustractive = synthèse des couleurs "matière" avec comme couleurs primaires le cyan, le magenta et le jaune, la "somme" des trois donnant le noir (et comme couleurs secondaires le rouge, le vert et le bleu).
La couleur "lumière" est définie par la longueur d’onde dans le vide de l’onde électromagnétique associée à la lumière (inversement proportionnelle à la fréquence donc à l’énergie du photon associé). Les photons "violets ont une énergie deux fois plus grande que les photons rouges donc une longueur d’onde dans le vide deux fois plus petite, soit 400 nanomètres pour le violet et 800 nm pour le rouge. La vitesse de la lumière dans le vide, qui est la vitesse de toutes les ondes électromagnétiques est une vitesse inatteignable et infranchissable pour tout objet de masse au repos non nulle. le photon a une masse nulle au repos mais n’est jamais au repos, il va à 300 000 km/s dans le vide soit un million de fois plus vite que le son dans l’air qui va à 340 mètres par seconde.
L’image est découpée en une "matrice" de points ou plutôt de tout petits carrés invisibles à l’œil nu, sans grossir l’image, de couleur unique, codée sur trois niveaux de couleurs primaires rouge, vert, bleu par une intensité de rouge, une intensité de vert, une intensité de bleu codés sur 256 niveaux soit 2 à la puissance 8 niveaux soit 2x2x2x2x2x2x2x2 allant de 0 à 255, soit de 0 à 255, ce qui en base 2 donne de 00000000 (0 en base 10) à 11111111 (255 en base 10). On utilise 8 bits donc un octet par couleur primaire soit 3 octets par pixel, à multiplier par le nombre de pixels de l’image (résolution), ce qui donne le "poids" de l’image en mémoire.
L’indigo est une molécule spéciale car elle contient un "groupe chromophore". Ce groupe chromophore (responsable de la couleur) est dû à ce que l’on appelle des "double liaisons conjuguées", c’est à dire des doubles liaisons carbone carbone séparées par une seule simple liaison carbone carbone. Pour que ça "marche, il faut ni trop, ni trop peu de doubles liaisons conjuguées. Idéalement, ça se situe entre 7 (absorption dans le bleu) et 12 (absorption dans le rouge). C’est comme une corde de guitare ou de piano, plus elle est longue, plus le son est grave (basse fréquence, absorption dans le rouge donc paraît bleu avec beaucoup de doubles liaisons conjuguées, inversement, l’absorption se fait dans les hautes fréquences, c’est à dire dans le bleu et cela nous paraît rouge pour un plus petit nombre de doubles liaisons conjuguées). Plus de 12, absorption dans l’infra rouge et pas de modification du spectre visible incident, idem pour moins de 7, ça absorbe dans l’UV et il n’y a aucune modification du spectre visible incident.
Toutes les couleurs de l’arc-en-ciel sont obtenues à partir des trois couleurs primaires de la synthèse additive. Ainsi, on peut faire du jaune sans jaune, uniquement en allumant les luminophores verts et rouges à intensité égale et en éteignant les luminophores bleus. C’est le "cerveau" qui fabrique le jaune puisqu’il n’existe pas sur l’écran. En effet, sur la rétine, seuls les cônes "rouge" et "verts" sont excités alors que les cônes "bleus" ne le sont pas. Cette information remonte au cerveau par le nerf optique et le cerveau interprète ça comme du jaune "monochromatique" mais en réalité, il ne peut pas faire la différence entre du "vrai" jaune monochromatique et un "faux jaune" fait d’un mélange à parts égales de lumière rouge et de lumière verte.
Le phénomène des couleurs est un phénomène complexe car il ne peut pas être compris uniquement par la physique (couleur lumière) ou uniquement par la chimie (couleur matière) ou uniquement par la physiologie (cellules cônes, synthèse additive des couleurs par le cerveau). On a besoin de trois approches complémentaires : PHYSIQUE, CHIMIE, PHYSIOLOGIE pour pouvoir tout comprendre.
Version en .mp4 pour des problèmes de son en .mov (la conversion de .mov en .mp4 ne fonctionne pas très bien : le début du film ne marche pas bien mais ensuite, c’est meilleur quoique beaucoup plus saccadé que dans la version .mov, bien fluide et téléchargeable avec le son fonctionnant bien hors "navigateur internet").