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Aujourd’hui lundi 28 novembre 2011 Ouverture du Sommet de Durban (Afrique du Sud) sur le réchauffement climatique : conférence de l’ONU

lundi 28 novembre 2011, par Emmanuel HOURDEQUIN

Sauver ou pas le Protocole de Kyoto qui expire fin 2012 (seul traité international permettant de lutter contre le réchauffement climatique global).

Doit-on le prolonger ? Comment ?

Doit-on le durcir (instaurer des taxes sur les industries polluantes et les transactions financières) pour financer la mutation énergétique mondiale indispensable ?

Comment impliquer officiellement les Etats-Unis (premier pollueur mondial) et de la Chine (deuxième pollueur mondial) qui ne sont pas du tout engagés dans le protocole de Kyoto ?

Le protocole de Kyoto voulait limiter à 2°C l’augmentation moyenne de la température en 2100 par une rupture de nos pratiques énergétiques par rapport aux carburants fossiles.

Actuellement on est plutôt parti vers une augmentation de 4-5°C en 2100 car la rupture n’a pas eu lieu.

Si on ne fait rien il y aura 6° de plus en 2100.

Une telle augmentation de température sera un désastre économique et humanitaire. Il nous coûtera beaucoup plus d’argent que les investissements sur des énergies non carbonées et les pertes d’emplois dans les industries du pétrole, du gaz et du charbon.

(On estime à environ 5 500 milliards de dollards les dégâts du réchauffement climatique en 2100)

En 2011, la crise économique mondiale et la crise de la dette des états a mis un sérieux coup de frein à la prise en considération du problème majeur du réchauffement climatique global.

Pourtant et paradoxalement, la lutte contre le réchauffement est un moyen de sortir de la crise économique par la mise en place d’un nouveau tissu industriel et la création de nombreux nouveaux emplois pour métamorphoser notre gestion de l’énergie. Quant on prend les bonnes décisions, on avance. Quand on est dans une mauvaise situation, il faut avancer pour s’en sortir.

Le pétrole, le gaz, le charbon et le nucléaire sont des mauvaises cartes. Ce sont les seules que nous ayons entre les mains actuellement. C’est ce mauvais choix qui nous entraîne vers le précipice et génère la crise (c’est lui qui rend nos sociétés malades, à la façon d’une drogue dont on ne peut se passer mais qui nous détruit).

Le réchauffement climatique est un symptôme de la maladie de nos sociétés de consommation. Il y en a bien d’autres : la pollution de l’air, de l’eau, de la terre, l’asthme, les cancers, la pollution sonore, la guerre du pétrole, la misère, l’inégalité, etc.

Faire les bons choix (énergie du soleil, du vent, des marées, de la houle, des courants marins, etc. ) conduit à plus d’harmonie, plus de justice, plus de respect de l’environnement plus de respect pour les plus pauvres. L’humanité a tout à y gagner. Elle n’a en tous cas rien à perdre.

On peut se demander si nos hommes politiques, nos économistes, nos banquiers, nos lobbies pétroliers et nucléaires sont au service de l’humanité ou au service la cupidité d’un petit nombre.

Le déni des expertises scientifiques du GIEC et la façon dont on néglige au plus haut niveau ces questions essentielles en est la preuve.

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