Physique Chimie Hourdequin
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Coût du nucléaire : remise du rapport "Coûts passés, présents et futurs de la filière nucléaire ..., TOME I"

mardi 10 juin 2014, par Emmanuel HOURDEQUIN

La commission d’enquête sur le coût du nucléaire (Président M. FRANÇOIS BROTTES, Rapporteur M. DENIS BAUPIN) a remis son rapport et ses préconisation ce mardi 10 juin 2014 à Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale.

page 21, charges futures : page 21 charges futures page 21, démantèlement : page 21 démantèlement page 22, CIGEO : page 22 cigéo pages 22-23, retraitement des combustibles usés : page 22-23 : retraitement page 23, 4ème génération : page 23 : 4ème génération page 23, assurance catastrophe nucléaire : page 23 : assurance catastrophe nucléaire page 48, augmentation du coût du combustible : page 54, AREVA Niger : page 60, insatisfaction de syndicats par rapport à la sous-traitance : page 88, coût du grand carénage difficile à cerner : page 96, coût de l’EPR difficile à cerner : pages 103 et 104, Loi d’airain du nucléaire : page 109, Non contrôle de l’état sur EDF :

Ce rapport de 236 pages corrobore et prouve ce que j’avais déjà dénoncé sur le site internet du Débat National sur la Transition Energétique (DNTE), du temps de Delphine Batho et qui a été effacé depuis, écrasé par un autre site par Ségolène Royal, sur lequel n’apparaît même plus le mot transition énergétique remplacé par transition écologique alors que le problème actuel est bel et bien un problème énergétique car pas de croissance sans énergie et les énergies actuelles étant exclusivement sales, la croissance est couplée à 100% au réchauffement climatique, à la pollution, au cancer (elle génère toutes ces externalités négatives non comptabilisées avec leurs lots de catastrophes écologiques qui ne sont que la conséquence de l’utilisation d’énergies exclusivement sales et il ne faut pas confondre causes et conséquences et s’étonner d’avoir des problèmes écologiques lorsque l’on subventionne la pollution en sacrifiant la nature et la santé publique). On a bien du mal à changer nos vieilles recettes qui nous ont menés là où nous en sommes aujourd’hui, c’est à dire dans une mouise profonde (crise dite économique, en réalité énergétique et écologique dans laquelle nous sommes plongés depuis 1974 avec, entre autres, le scandale de Tchernobyl, le scandale de Fukushima, le scandale de la mine de sel d’Asse en Allemagne pour le stockage profond des déchets à vie longue et du Nouveau Mexique, le scandale du diesel cancérogène, le scandale des mensonges d’Etat de la guerre du Golfe, les interrogations concernant les otage d’Arlit au Niger (dont la libération est un grand soulagement), le scandale du réchauffement climatique qui nous amène en ce moment le moustique tigre, potentiellement porteur du Chikungunya et de la Dengue qui vient d’arriver chez moi, à Nantes). Je vous invite à lire mon article 92 du 22 juin 2013 présentant toutes mes remarques et propositions au DNTE et en particulier celle sur le nucléaire et celle sur le vrai et le faux prix du kWh.

Voici ce que j’ai retenu de ce rapport (que je vous invite à lire avec attention) avec mes remarques personnelles sur le caractère irréversible du nucléaire, complètement occulté dans le rapport purement "comptable" ne faisant aucune différence entre une catastrophe naturelle et une catastrophe nucléaire en postulant qu’il suffit de payer pour réparer mais ce n’est pas vrai, lorsque les dégâts sont vraiment irréparables et irréversibles, l’argent ne sert à rien car c’est trop tard, la connerie est faite (contamination radioactive généralisée, épidémies de cancers, mutations génétiques sur des dizaines de générations, milliers de morts, etc.) et il faut savoir arrêter d’en faire au bout d’un moment, sinon ça devient criminel. De plus mes chiffres sont arrondis et réévalués pour les rendre plus réalistes, car les coûts énoncés dans le rapport me paraissent largement sous-évalués. De toutes façons le Président de la commission des affaires économiques François BROTTES est positif en disant qu’il n’y a pas de "coûts cachés" dans le nucléaire mais seulement des "coûts non précisés". Cherchez la différence et cherchez combien ça fait quand c’est "non précisé". Je ne risque donc pas grand chose en étant sincère :

Le coût de l’électricité nucléaire (considérée à tort comme la moins chère des énergies) ne comprend pas tout, loin de là et ce rapport le prouve (externalités négatives du nucléaire gigantesques qui en font une véritable impasse économique, technologique, scientifique et morale). Citons entre autres :

  • La gestion du démantèlement des centrales largement sous évaluée (20 milliard au lieu de 1000 milliards nécessaires) à la charge de la collectivité présente et future car le nucléaire est IRREVERSIBLE, on nous fait croire que l’on sait démanteler, mais ce n’est pas vrai, la radioactivité n’est jamais détruite ;

page 121, estimations du démantèlement des centrales françaises : page 121 : Estimations du démantèlement des centrales françaises

page 140-141, report du risque sur la puissance publique :

  • La gestion des déchets radioactifs largement sous évaluée (30 milliards au lieu de 1000 milliards nécessaires) à la charge de la collectivité présente et future (surtout future car les durées de vies sont de plusieurs centaines de milliers d’années, ce qui n’est pas raisonnable par rapport aux dizaines de milliers de générations impactées), là encore, le nucléaire est IRREVERSIBLE, on ne sait pas détruire les déchets, on ne sait que les planquer dans un coin, comme les saletés sous le tapis, mais ils finiront par ressurgir (rien ne se perd) et nous enquiquiner au moment où ça nous arrangera le moins (loi de Murphy) ;

page 122, estimation des charges brutes de gestion des déchets radioactifs dn France (en millions d’euros, unité inadaptée selon moi) : page 122, charges brutes de gestion des déchets radioactifs en France en millions d'euros

page 125, estimation coût cigéo : page 125 : estimations coût cigéo

page 119, difficultés financières spécifiques à la radioactivité : page 119 : difficultés financières spécifiques à la radioactivité

page 123, dépendance intrinsèque du coût de cigéo à l’option de récupérabilité des déchets par les générations futures (à ne pas confondre avec réversibilité car la radioactivité ne disparaît jamais et selon moi, même si ça coûte beaucoup, beaucoup plus cher, la question ne devrait même pas se poser pour des questions morales car si les générations futures n’ont pas possibilité d’accéder et de contrôler les déchets qu’on leur laisse sur les bras, c’est comme si on leur faisait exploser une bombe à retardement à la figure et la GARANTIE DE RÉCUPÉRABILITÉ SUR 100 ANS INSCRITE DANS CE RAPPORT EST RIDICULE COMPARÉE AUX CENTAINES DE MILLIONS D’ANNÉES QUE DURERA LA DANGEROSITÉ CROISSANTE DE NOS DÉCHETS - coût donné ne représentant qu’un millionième du coût réel nécessaire qui ne fera qu’augmenter proportionnellement avec la quantité d’actinides à vie longue produits qu’il faut arrêter de fabriquer immédiatement - CE PROJET CIGÉO EST DONC CLAIREMENT UNE ARNAQUE COMPTABLE ET MORALE NE GARANTISSANT LA RÉCUPÉRABILITÉ QU’UN MILLIONIÈME DU TEMPS TOTAL NÉCESSAIRE SOIT UNE DURÉE NÉGLIGEABLE : page 123 : réversibilité et récupérabilité et influence sur le coût de cigéo

page 133 :

pages 133-134 :

page 135, impossibilité de chiffrer les coûts de cigéo :

  • La fuite en avant vers la 4ème génération n’est qu’un retour en arrière avec superphénix à neutron rapides, à sodium liquide comme fluide caloporteur définitivement arrêtée en 1998 par Jospin (car trop dangereux sachant que le sodium explose au contact de l’eau) avec ASTRID (financée par le grand emprunt) apte à brûler le surplus de plutonium produit par retraitement à La Hague (pour ne pas le compter dans les déchets parmi les actinides les plus dangereux à la plus longue demi-vie 24110 ans pour le plutonium 239 servant à faire des bombes H et 80,8 millions d’années pour le plutonium 244). En voulant résoudre un problème on risque d’en créer un bien plus énorme (explosion). Avec d’hypothétiques "solutions" à très long terme, on engouffre des centaines de milliards d’euros sans garantie de tranquillité tout en empêchant la transition nécessaire vers des énergies propres (mauvais choix d’hier nous enferrant définitivement à court, moyen et long terme) ;

page 148, les technologies et le choix du CEA :

page 149, ASTRID contre ALLEGRO :

page 152, le retraitement et le MOx n’apportent qu’une réponse partielle au problème des déchets :

page 159, divergence de vue entre ASN et CEA à propos d’ASTRID :

page 161, ASTRID pour ne pas requalifier uranium, plutonium et MOx en déchets nucléaires :

  • La gestion des accidents nucléaires type Tchernobyl et Fukushima non assurés (un milliard au lieu de 1000 milliards nécessaires) à la charge de la collectivité présente et future (et ce sont des catastrophes IRREVERSIBLES, ce ne sera plus jamais pareil après, ce sera autre chose et nul ne sait quoi exactement, sauf que ce ne sera pas bon pour les habitants du coin qui devront assumer un choix qu’ils n’ont pas fait) ;
  • Le risque d’attaques terroristes sur plusieurs centrales en même temps ou le centre de retraitement de La Hague, bourré de plutonium retraité (5000 milliards et finalement destruction IRREVERSIBLE de la France et des pays voisins, bien trop largement sous-estimé) ;

page 166, estimations de coût d’un accident nucléaire :

page 167, système d’indemnisation insuffisant reposant la responsabilité de l’État en non de l’exploitant (système d’assurance du risque nucléaire reposant très largement sur la responsabilité de l’État dérivant de la Convention de Paris du 29 juillet 1960 sans laquelle l’énergie nucléaire n’aurait jamais pu se développer en France, ce qui est une volonté délibérée de subventionner la pollution sur le dos des citoyens pour des raisons politiques et idéologiques mais pas scientifiques ni morales) :

pages 167-168, des plafonds d’indemnisation insuffisants (exprimés en millions d’euros alors que les sommes en jeu son de plusieurs centaines de milliards d’euros :

page 169, garantie implicite de l’état qui supporte en totalité le coût de l’accident = subvention de la pollution par l’état = externalisation des coûts du nucléaire reportée sur les générations futures :

page 176, estimations très variables du coût d’un accident nucléaire (n’impliquant qu’une seule centrale) :

  • Les centrales nucléaires ont un rendement déplorable, les 2/3 de l’énergie sont perdus sous forme de chaleur pour chauffer les petits oiseaux (air) et les petits poissons (eau), pour être ensuite transformés en chaleur par effet joule et pertes fer dans les lignes électriques, les transformateurs et nos radiateurs et nos four et plaques électriques et fabriquer des déchets radioactifs à la pelle. La chaleur gigantesque à évacuer est une vulnérabilité de ces machines qui seront les premières victimes du réchauffement climatique aussi bien l’été avec le manque d’eau que l’hiver avec les risques d’inondations des pompes diesel comme à Fukushima ;
  • Les rendements énergétiques de nos convertisseurs et de nos logements sont mauvais car il faut écouler le surplus d’électricité nucléaire produit par trop de centrales nucléaires ;
  • On peut exporter le surplus mais avec les prix du marché extrêmement bas, ce n’est non seulement pas rentable mais déficitaire ;
  • En plus, on récupère tous les déchets à retraiter du monde entier alors qu’on ne sait pas quoi faire de notre encombrant plutonium (qui risque d’intéresser les terroristes pour faire des bombes atomiques ou sales ou pour leur servir de cible facile et ultra efficace sachant qu’un milligramme de plutonium inhalé, soit la taille d’une poussière, est l’assurance d’un cancer des voies respiratoires et que 500 kg circulent toutes les semaines entre Marcoule et La Hague sur les autoroutes surchargées, les viaducs et les tunnels et que 5 kg permettent de faire une bombe atomique (qu’adviendrait-il en cas d’accident ? le risque encouru paraît complètement insensé) ;
  • L’investissement massif dans le nucléaire est un frein au développement des énergies renouvelables à base de biomasse (biogaz, microalgues, méthanisation et méthanation, solaire, éolien, piles à combustible, etc...) à la lutte contre le gaspillage (isolation des logements, interdiction de dégrader l’énergie noble électrique sous forme de chaleur non noble dans nos radiateurs, fours, chauffe-eaux, plaques de cuisson type grille-pain), et à la création d’emplois locaux ;
  • Nos santés sont sacrifiées implicitement et tacitement par le nucléaire car tout le monde sait très bien et depuis très longtemps que la radioactivité est cancérogène certain donc plus on produit de déchets, plus on utilise de vieilles centrales, plus les risques d’exposition aux radionucléides augmentent avec le temps (accidents, contamination de la chaîne alimentaire, comme à Fukushima). Plus on prolonge le nucléaire, plus on le dissémine et plus les risques de contamination massive et généralisée augmentent ;
  • La seule solution sage (la moins mauvaise disons) est de sortir du nucléaire le plus vite possible avant qu’il ne soit trop tard (moratoire international pour interdire la construction et la vente de nouveaux réacteurs à l’étranger). C’est évidemment hors de question en France où L’EDF et les nucléocrates X-mines forment un état dans l’état depuis le Général de Gaulle et scellent définitivement notre avenir sans nous demander notre avis (car cela risquerait fort de donner une réponse inconvenante à leur goût type Plogoff et Le Pellerin), quelle que soit la majorité au pouvoir ;
  • depuis plus de 50 ans, la droite comme la gauche ont toujours fait une politique pro-nucléaire, que ce soit De Gaulle, Pompidou, Giscard d’Estaing, Mitterrand, Chirac, Jospin, Sarkosy, Hollande, c’est toujours la même chanson, orchestrée par EDF et X-mine, que ce soit UDF, UMP, PS, PC, MODEM, Radicaux de Gauche, chrétiens démocrates (sans oublier le pseudo-démocratique front national et les franc-maçons), toutes les forces politiques françaises dans leur extrêmement large majorité sont pro-nucléaires. Seuls quelques partis écologistes sont pour la sortie du nucléaire (ce n’est donc pas toujours la majorité qui a raison et il y a un gros gros travail pédagogique nécessaire pour nous "déconditionner" du nucléaire) ;
  • Pourquoi tant d’amour en France pour cette énergie sale dont tout le monde connaît le problème : les déchets nucléaires dont on ne sait que faire et les catastrophes type Fukushima et Tchernobyl qui se succèdent et se succèderont si on persiste ? Peut être la fascination de la bombe atomique, de la puissance de la science et de la pensée humaine, du respect pour les physiciens et pour la qualité du travail des techniciens et ingénieurs qui le méritent parfaitement. Peut-être parce que c’est incolore, inodore, secret, avec La Hague bien planquée dans sa cambrousse loin de Paris au bout de sa pointe du Cotentin, et des questions de physique trop compliquées dépassant le commun des mortels qui n’a pas envie de s’y intéresser. Peut être aussi à cause des conflits d’intérêt pro-nucléaire ou/et d’une fuite en avant pour croire (en refusant d’admettre notre erreur ou par peur du changement) et nous faire croire que le nucléaire n’est pas cher, sûr, garant de notre indépendance énergétique, ce qui bien entendu est faux sur toute la ligne ;
  • D’ailleurs, de très nombreux physiciens et scientifiques en général, sont d’accord et de plus en plus unanimes pour dire qu’il y a très certainement de meilleures solutions pour produire de l’énergie propre, sans impact sur le climat que le nucléaire (qui n’est qu’une énergie de transition car intrinsèquement imparfaite et sale à cause des déchets). Ceux travaillant dans le domaine passionnant et encore balbutiant des énergies renouvelables ont envie d’en découdre et de prouver qu’il peuvent et vont y arriver mais plus de 50 ans de retard ont déjà été pris à cause du financement pléthorique du nucléaire d’un côté et exsangue pour le renouvelable et l’économie circulaire de l’autre car les finances de l’état sont limitées et tout ce qui va à Pierre ne va pas à Paul (on ne peut pas tout faire à la fois, il faut faire des choix et faire les bons choix) ;
  • Pour l’instant, le nucléaire a déjà englouti des milliards et des milliards d’euros dans le monde, et il risque d’en engloutir encore des milliards et des milliards si on ne s’arrête pas à temps. Par exemple, l’histoire de Fukushima est loin d’être terminée, même si le gouvernement japonais interdit toute communication sur le sujet. On est incapables de mesurer toutes les conséquences et le prix total du désastre de toutes façons irréversible et irréparable qui a déjà coûté 750 milliards d’euros. Ce n’est qu’un tout petit début par rapport à l’ensemble des dommages produits dans le monde entier car les actinides hautement radioactifs qui s’accumulent jour après jour à Fukushima migrent lentement mais sûrement vers tout le reste du monde par les poissons et les courants marins pour une contamination généralisée avec son cortège d’épidémies de cancers de la thyroïde, leucémies et bien d’autres encore, prétendument "inexpliquées". Depuis plus de 50 ans, La France a misé sur deux cartes : "le pétrole (gazole)" et "le nucléaire". Il faut changer nos cartes qui sont mauvaises (car gazole=cancer et nucléaire=cancer). Il faut tirer les cartes "énergie renouvelable", "économies d’énergies", "économie circulaire excluant les déchets et les transformant en nutriments (par exemple notre caca pour faire avancer nos voitures électriques avec des piles à biogaz)" ;
  • Il faut arrêter de sacrifier la santé publique en subventionnant la pollution sous toute ses formes. La santé vaut plus que le fric car le fric ne sert à rien quand on est malades à crever sur des dizaines et des dizaines de générations (à cause des mutations génétiques). Les coûts externes sont toujours à la charge de la collectivité, systématiquement sacrifiée devant l’intérêt privé des banquiers des paradis fiscaux (dans leurs abris anti-atomiques) ;
  • Si nous continuons à tricher (nous sommes bizarrement les seuls au monde à être fiers de faire la politique du tout diesel et du tout nucléaire) nous finirons recouverts de goudron (symbolisant le diesel) et de plumes (symbolisant les déchets radioactifs) ;
  • Avant de critiquer nos amis allemands (qui n’ont pas à être fiers, eux non plus, de leur lignite, je suis bien d’accord), faisons le ménage devant notre porte et essayons de faire une politique européenne concertée pour tirer avantage de tous nos atouts indiscutables (grande façade maritime bien ventée sur toute la façade atlantique, courants marins forts dans la Manche, soleil en Espagne, Italie et Sud de la France, beaucoup de cacas d’animaux pour le biogaz dans nos campagnes et de cacas dans nos villes, etc.) sans oublier une bonne taxe carbone (actuellement insignifiante) pour renchérir les énergies sales afin d’éviter leur usage en favorisant les énergies propres par une baisse mécanique de leur coût grâce à cette même taxe (la lignite est trop peu chère et dans ces conditions son utilisation est, bien malheureusement, un choix pragmatique). Peut-être ainsi, grâce à des choix purement politiques, aiderions nous nos amis allemands à se passer de lignite. Nous pourrions les imiter dans leurs bonnes pratiques, à savoir, limiter notre consommation en augmentant le prix de notre énergie (surtout la sale) sans augmenter notre facture énergétique. Les avantages évidents sont :
    - la diminution de notre déficit commercial ;
    - la diminution de la dette de l’état ;
    - la baisse du chômage par la création d’emplois locaux (fabrication, maintenance des éoliennes, des centrales solaires, des centrales à biogaz et à hydrogène, etc.) ;
    - la diminution du coût du travail et l’augmentation notre compétitivité rendue possible par une amélioration des finances publiques avec pour conséquence une augmentation de nos investissements sur notre territoire ;
    - la jouissance d’une rente financière saine et sûre que nous procure l’exploitation et la vente de l’énergie renouvelable bien présente sur notre territoire (vent, courants, biomasse) contrairement au pétrole, au gaz et à l’uranium que nous ne possédons pas sur notre territoire ;
    - la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de nos glaciers et de nos côtes et de tous les risques d’accidents majeurs qui vont avec.

Tous cela sera impossible sans se passer de notre mortifère nucléaire, infiniment trop cher et trop risqué pour notre santé et notre tourisme.

Sans la sortie la plus rapide du nucléaire et une vraie lutte contre le réchauffement climatique par la sortie des énergies fossiles, notre avenir serait bien sombre car dans ces deux domaines, le coût de l’inaction est incommensurable. Cela impactera directement la collectivité et les pauvres puisque les assureurs, les banquiers privés et les riches, en général, ne voudront pas (ou plus) casquer. Ce serait donc bien dommage (pour ne pas dire criminel) de ne pas accepter nos erreurs du passé et d’en assumer les conséquences dès aujourd’hui.

http://www.lepoint.fr/monde/rechauffement-climatique-les-assureurs-ne-veulent-plus-casquer-22-05-2014-1826732_24.php

http://fr.wikipedia.org/wiki/Assuratome

http://negawatt.org/10-mesures-p127.html

http://www.alterinfo.net/Jean-Pierre-Petit-Les-dechets-nucleaires-bombe-a-retardement-planetaire_a99803.html

Emmanuel HOURDEQUIN Docteur en Physique Professeur de Physique Chimie

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